Dossier
Posté par zymeth14 le 27/02/08 à 21h23
Zelda. Au départ un simple jeu qui était sensé faire décoller la NES et finalement qui se retrouve au côtés des plus grand hits au monde. Avec environ 10 volets, le chef-d’œuvre signé Shigeru Miyamoto n’a sûrement pas finit de nous impressionner… Voici un dossier consacré exclusivement à ces jeux là.
Au commencement de notre monde, trois déesses vinrent peupler la planète. Ces trois déesses se nomment : Nayru, Din, et Farore. Quand ces trois déesses repartirent, notre planète fut peuplée d’humains. La seule chose qui restait de ces déesses était la Triforce. La Force, le Courage, et la Sagesse. Une fois ces trois forces réunies les pouvoirs des dieux sont nôtres. Mais pour les obtenir il faut avoir la qualité qu’elles procurent. Explicitement : si l’on veut la Force il faut être fort. Là on l’obtient. C’est paradoxal mais si vous n’êtes pas content, eh bien on vous oblige en rien (nah !) ! Un beau jour, un vil cavalier du désert tout de noir vêtu vint récupérer ces trois fragments. Enfin vint essayer de récupérer ces trois fragments. C’est là que l’histoire s’arrête. Ou plutôt qu’elle commence vu que c’est là le début de la grande série Zelda…
N-B : Il est possible que je spoil (que je raconte une partie avancée du jeu ce qui casserai tout le suspens) alors si vous avez l’intention de(re) finir un de ces jeu, ne soyez pas contrariés, je vous aurai prévenu...
I) The Legend Of Zelda ou comment faire de Zelda une grande série avec un seul opus.
Commercialisé en 1987 en France, The Legend Of Zelda a su instaurer les bases du hit qu’il était en passe de devenir. Une liberté totale, une vision d’en haut, un genre nouveau sur NES et disposant d’une durée de vie vraiment énorme pour l’époque. Une sauvegarde sur la cartouche était aussi mise a disposition des joueurs, une chose très rare pour l’époque. Un monde de secrets, avec très peu de dialogue donc très peu d’indice. Et comme aucune version française n’était disponible… C’était assez difficile de tout résoudre. La liberté totale signifiait aussi qu’il fallait fouiller un peu partout pour faire avancer la quête principale. Pas mal d’objets étaient disponibles un vrai gameplay était présent.
II) Zelda II : The Adventure Of Link ou comment Miyamoto a fait le bide de sa carrière.
Début 1989. La NES se prépare à recevoir un gros hit. La suite du tant aimé Zelda. Considéré par les uns le chapitre ultime de la trilogie et par les autres le plus gros navet des Zelda, c’est difficile de dire s’il est bien ou mal. Comme la plupart des joueurs lui ont tourné le dos, on considérera cet épisode comme… Comme un volet pas très connu de la série. Là, la grande surprise fut la vue de profil. Dans les grandes étendues vous contrôlez Link du dessus, mais pendant les combats c’est de profil. Curieux principe n’est ce pas ? Shigeru Miyamoto n’a pas voulu faire un Zelda 2, il a voulu complètement innover en matière de gameplay, et ça n’a pas très bien marché. Les joueurs s’attendaient plus a une évolution pure et dure de Zelda premier du nom. Et grosse surprise : l’expérience était elle aussi prise en compte. Oui comme dans un RPG. Mais là encore l’exploration était le maître mot de cet épisode.
III) Zelda III : Link To The Past ou “le mythe est né”
Septembre 1992. Nintendo profite de la juteuse époque de la Super Nintendo pour sortir son nouveau bijou Link To The Past. Reprenant le gameplay de Zelda I (ben oui ils allaient pas refaire un autre bide…) ce nouveau volet va a nouveau séduire les joueurs. Au graphismes colorés et bien modélisés, le jeu va séduire une multitude de fans. C’est là que l’époque Zelda a vraiment commencé. C’était aussi l’apogée de Nintendo (mais la Wii va reprendre le flambeau ne vous en faites pas !). Dans le jeu, l’exploration n’était pas aussi totale que dans les deux précédents opus. Mais les énigmes étaient bien plus recherchées et mieux conçues.
IV) Link’s Awakening
Décembre 1993, premier Zelda sur console Portable, sur Gameboy en l’occurrence, et qui sortira par la suite sur la Color sous le nom de Link’s Awakening DX. Ses idées ont été un petit peu reprise sur Link to the Past mais pour découvrir vraiment toutes les innovation il faut se lancer au cœur des quêtes pour s’apercevoir du confort de jeu absolu. Là il n’est plus question d’Hyrule ou de Zelda, Mais d’une île ou rêve et réalité se confondent. Les personnages sont vraiment atypique et de plus en plus d’humour fait parti du jeu. A part ça, peu d’autre chose à dire, si ce n’est que de plus en plus de mini-jeux sont disponible dans le jeu et le premier jeu de pêche de l’histoire des Zelda a fait son apparition sur cet épisode Gameboy.
V) The Legend Of Zelda : Ocarina Of Time ou comment qu’c’est pas possible comment qu’il est bien c’ui’ la boudiou !
Le voilà, le vrai, le grand et LE Zelda par excellence. Quatre ans pour attendre ça… L’attente a été vraiment trop longue et trop douloureuse. Là on retrouve un scénario béton, un gameplay parfait (étonnant pour un premier jet en 3D !) et des personnages attachant, charismatiques et toujours autant d’humour. Aucun jeu ne valait Zelda : OoT. Considéré par de nombreux fans comme le plus gros Hit de la série (oui avec un grand H parce que il le vaut bien). Graphismes époustouflants. Même maintenant certaines choses nous étonnent encore ! On retrouve Hyrule en 3D avec tous ses personnages. Dans le jeu, après une brève remémoration du mythe de la Triforce, Link pénètre dans le Vénérable Arbre Mojo qui vient d’être infesté par des monstres du Vil Cavalier du Désert (mais qui cela peut-il bien être ?). Une fois « sauvé » il vous donnera une des trois pierres ancestrales qui peuvent ouvrir le temple du temps pour récupérer la Master Sword (Excalibur si vous préférez…). Et puis là… Surprise ! Vous êtes grand ! Et Hyrule vient de se faire contrôler par le Vil Cavalier du Désert . Pis comme par hasard on compte sur vous pour sauver le monde… Il n’existe aucun jeu ou il faut se contenter de vivre sa vie et de laisser faire les autres ; c’est réservé aux PNJ ! Voilà, pas d’autre chose à dire sur celui là… A part qu’il est vraiment extraordinaire.
VI) The Legend Of Zelda : Majora’s Mask ou comment M. Miyamoto a réussi à s’attirer les foudres des joueurs après un épisode extraordinaire.
Après OoT, c’est difficile de faire quelque chose qui se démarque vraiment du lot. C’est pourtant dans quoi va se lancer Shigeru Miyamoto. Avec des graphismes revu, un gameplay un peu amélioré et une gestion temporelle très (trop ?) poussée, Majora’s Mask saura se démarquer parmi sa maintenant grande famille. Déjà autant vous prévenir : Link ne sera pas grand et ne pourra pas le devenir. Il restera toujours sur ses sept ans et ne pourra aller en Hyrule. On se demande pourquoi… Mais dès les premières heures de jeu, on s’aperçoit que l’ambiance a changée. Elle est devenu étrange, sombre, quasiment glauque. Mais bon, on ne peut pas trop lui en vouloir à Shigeru parce qu’il a fait un extraordinaire travail par le passé. Revenons sur les nouveautés. Une gestion temporelle hein ? Eh bien, on a 72 heures pour finir le jeu... C’est très décevant certes mais ça rajoute une touche de… de… de mystère en plus. Le mot « mystère » ne détermine pas très bien le jeu, mais j’ai pas trouvé mieux, voyez vous, et donc je vous fais part de ce que je trouve hein ! Bref, un autre chose : l’importance des masques. C’est amusant. Dommage qu’on ait que 72 heures pour finir le jeu ! C’est de par cela qu’une pléthore de joueurs en veut au grand, géant, gigantissime Miyamoto. Outre ce défaut, ce jeu occupe une place relativement importante dans la grande série des Zelda. Un très bon jeu, en perspective. Mais malgré ça, la claque OoT ne pourra sûrement pas être détrôné. Ou peut être que si finalement. On verra bien !
VII) The Legend Of Zelda : Oracle Of Seasons & Oracle Of Age ou comment zymeth14 se viande dans son dossier...
J’ai choisi de mettre ces deux là ensemble car leur sortie simultanée pousse a croire qu’on soit a deux versions de Pokemon Différente. En fait, c’est une aventure totalement distincte qu’on vit. C’est le 5 octobre 2001 que ces deux volets verront le jour, dans nos bacs. Ce ne sont pas des épisodes très répandus, dans la mesure où c’est Capcom qui a eu la lourde charge de d’occuper de ces deux Zelda. Cela ne veut pas dire que ce sont deux épisodes moins bien que les autres, il ne faut pas s’imaginer ça. Malheuresement je n’ai pas beaucoup d’informations à leurs sujets… Je vais donc un peu abréger. Deux objets : Dans Oracle of Age vous pourrez voyager à travers les... Ages, bravo ! Dans OoS vous pourrez changer les… Ok, j’en rajoute pas, j’en ai déjà fait de trop... Donc, deux axes de jeu. Il y a aussi par exemple le lance graine, qui permettra de lancer des… Promis je le referais plus ! Donc qui permet de lancer des graines qui peuvent, par exemple, ricocher sur les murs etc. Voilà je n’ai malheuresement pas plus d’information à vous fournir… Je suis désolé !
VIII) The Legend Of Zelda : The Wind Waker ou comment les mécontents deviennent les plus grands fans.
3 Mai 2003, sortie officielle du tout nouveau Zelda. Là, ce sont des changements graphiques radicaux qui s’imposent. Dès les premiers screenshots les joueurs sont outrés. Mais quand je dis outré, c’est outré quoi. Fuck-off, quoi. Le Cel-Shading constitue maintenant l’ensemble du jeu. Mauvais choix ? Ca dépend pour qui ! Bon, parlons du jeu. Tout commence par une remémoration de l’histoire. Un aventurier en tenue verte vint terrasser le vil cavalier du désert bref relisez le début si vous ne vous en rappelez plus ! Et là, dès que vous prenez le contrôle de Link, c’est l’ébahissement total. C’est vraiment époustouflant. La fluidité est bluffante, les graphismes, n’en parlons pas… Après quelques heures de jeu, on s’aperçoit que l’on ne pourra pas toutes les compter avec tous ses doigts, ses orteils, et extra pour les garçons... Une durée de vie énorme, en gros, et, chose qui rappelle Ocarina Of Time, une multitude de quêtes annexes (prendre des photos, récolter des objets, trouver des trésors…). Et une grande surprise (bien que déjà informé avant la sortie du jeu) un bateau est disponible ! Avec toutes les îles qu’on peut explorer, les heures de jeu se multiplient. Ensuite on vous remet l’objet clé. En effet « Wind Waker » signifie « L’éveilleur de vent ». Donc là, c’est une baguette que votre bateau vous remet (oui, c’est bizarre mais c’est comme ça : votre bateau parle). Une baguette qui, autrefois, permettait aux dieux de faire souffler le vent qu’ils voulaient. Cette fois-ci c’est à votre tour de vous servir de la baguette. Avec cette baguette, tel un chef d’orchestre chevronné, vous pourrez non pas pousser la chansonnette mais la bouger dans quatre direction pour créer certaines mélodies. Ces mélodies, vous les trouverez sur des stèles de pierres. Jouez-les, et vous pourrez faire souffler un vent correct dans la direction souhaitée, stopper les tempêtes, et encore quelques autres applications très pratiques pour vous rendre dans des îles souvent inaccessibles sans les bonnes conditions. Pour bien vous faire découvrir tout le jeu, il faudrait faire un dossier tout entier consacré à cet opus... Enfin l’aurez compris, quoi qu’on en dise, c’est un excellent épisode. Peut être aussi bien qu’Ocarina Of Time (OoT pour les intimes…). Mais une moins grosse claque quand même !
IX) The Legend Of Zelda : The Minish Cap
Le dernier Zelda à ce jour, (si vous lisez ça un peu plus tard n’ayez pas de surprises !) sorti le 12 novembre 2004, avec un nouvel objet inédit (comme à quasiment chaque épisode) un chapeau ! Ce chapeau très spécial sert à réduite fortement la taille de Link. Notre brave héro pourra alors se faufiler un peu partout pour terminer des quêtes ou pour rencontrer ce nouveau peuple les « minish »… Une multitude de possibilité s’offre à nouveau à nous ce qui ravi les fans, et les autres. Un peu plus court que les précédents, cet opus n’a été qu’un simple hit de plus. Oui, pour la série Zelda, on ne compte que des hits et des légendes du jeu vidéo. Cet épisode a été apprécié non seulement pour son scénario inventif et toujours aussi passionnant mais d’autre part pour ses graphismes chaleureux. Chatoyantes les couleurs vous masseront les yeux jusqu'à la fin du jeu (bon j’ai placé une rime dans le dossier je peux le finir maintenant). Voilà, pas grand-chose d’autre à dire…
Au final, c’est une série très appréciée et qu’on appréciera encore longtemps. Très longtemps. Avec près de 10 opus (ça dépend quand vous lirez ce dossier…) vraiment exceptionnels et tous gorgé d’humour. On espère tous un jour, qu’on racontera notre premier Zelda et qu’il se moqueront comme on s’est moqué (on qu’on se moque…) de nos aînés quand ils nous parlent de leur chasse aux papillons à leurs 12 ans...
Ca y est, c’est la fin du dossier… J’espère avoir bien décrit les épisodes présentés, et vous avoir incité à rejouer a certains Zelda mis dans votre placard il y a bien longtemps.
...pour (feu) Wii-europe.net...
Zymeth14, article rédigé
le 26/10/06,
Revu le 26/02/08 pour GameOsphere.fr
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