:: Devenir Partenaire ::

M'inscrire
Pass oublié ?

:: Tous les derniers ::

Alors que les lapins crétins ont déja envahis nos consoles Nintendo pour la seconde fois et, ce, encore plus sauvagement, je m'aperçois que, tel un journaliste indigne de ses fonctions, je n'ai point encore rédigé le test du premier opus paru il y a de cela pratiquement un an jour pour jour. Il m'incombe donc de réparer mon erreur, et pas plus tard que dès lors, je vous prie !

Malgré l'attente indéniable de tous les gamers envers un Rayman : épisode quatrième, les talentueux développeurs du studio à la rennomée sans cesse croissante d'Ubi soft, que l'on ne présente désomrais plus, ont préféré nous servir un concept inédit agrémenté d'une sauce délicieusement déjantée introduisant une troupe de protagonistes ma foi fort intriguants.

Tout démarrait pourtant tellement bien... Ce bon vieux Rayman pique-niquait dans l'allégresse aux côtés de ces sympathiques (bien que de couleur douteuse) bébés Globox quand soudain débarquèrent une cohorte de léporidés n'ayant pas leur pareille pour casser l'ambiance sereine s'étant installé lors de cette belle journée ensoleillée. Et voilà que, ni une, ni deux, ces lapins qui, il faut bien le dire, sont complètement crétins capturent sieur Rayman ainsi que toute sa clique au passage, histoire de ne pas tergiverser.

Notre héros sans bras ni jambes n'a désormais plus qu'une idée en tête : prendre la poudre d'escampette et s'extirper de ce sombre cachot dans lequel il a été incarcéré. Cepandant, cette évasion nécessite d'atteindre l'unique fenêtre de la cellule, située bien en hauteur dans l'espoir que quiconque ne puisse pénétrer au travers. Pour ce faire, un empilement de cet ustensile atypique qu'est la ventouse semble inévitable. Le meilleur moyen de collecter celles-ci n'est sans aucun doute autre que celui de se lancer dans le colisée de ces chers amateurs de carrottes afin de remporter le trophée ayant pour morphologie, je vous le donne en mille... Celle d'une ventouse, bien évidemment ! Elementaire, n'est-il pas ?

Vous voilà donc au coeur de l'arène... Quatre portes s'offrent à vous. Pour accéder au défi final de la journée, celui du shoot 'em up, il vous est imposé de remplir trois des quatres épreuves qui vous attendent de l'autre côté des-dites portes. En somme, il s'agit de mini-jeux riches et variés allant de la course à dos de cochons à l'anesthésie de l'un de ces rongeurs au cerveau dénué de ses fonctions en passant par la danse à l'ambiance Disco ou encore l'anéantissement d'une chorale chantant telle une casserolle... Bref, que du bonheur !

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, Rayman contre les lapins crétins ne prend pas pour cible principalement les plus jeunes au vu de son niveau de difficulté qui s'avère parfois relativement corsé, ce qui, certes, a le don d'agacer ces braves chérubins. De plus, la maniabilité de ces challenges originaux n'est pas toujours des plus aisée à prendre en main, non pas que les fonctions giroscopiques du support de répondent pas avec brio mais plutôt qu'il peut arriver qu'un surplus de commandes à retenir noie la plupart des joueurs inexperimentés dans un flot d'incompréhension gâchant fatalement le plaisir généré par l'ambiance complètement barrée du soft.

D'un point de vue graphique, rien de transcendant, bien que l'on notera une modélisation des avatars appréciable ainsi qu'un design général, que ce soit dans les décors comme au niveau de l'interface, relativement réussi. L'ensemble s'avère visuellement équivalent et aucun souci de ralentissement n'est à déplorer, ce qui n'entrave en rien le déroulement, bien au contraire, évidemment !

La bande-son constitue un réel plus étant donné son addictivité ainsi que sa concordance parfaite avec la mécanique générale de chaque mini-jeux. A chaque instant, la mélodie ouïe par nos délicates oreilles aura pour mérite de nous inciter davantage à l'appréciation du contenu, déja, à la base, de qualité.

Enfin, la durée de vie est toute relative étant donné que, certes, la quête solo se termine avec célérité (entre 5 et 8 heures en fonction de votre "skill") mais tout joueur qui se respecte, pour peu qu'il dispose d'une quelconque vie sociale, se rabattera inévitablement en direction du mode multijoueur.

Sur ce dernier point, il y a d'ailleurs quelque chose qui gêne avec ce Rayman contre les lapins crétins. Effectivement, le titre se présente comme un party-game. Or, rien au sein du contenu, que ce soit l'interface comme l'enchaînement des épreuves ou le rythme des parties n'a été pensée pour le multijoueur, c'est évident ! Ainsi, lancer une session de jeu à plusieurs s'avèrera fastidieus et on lui préferera un Mario Party ou autre Mario & Sonic aux jeux olympiques pour ce qui est des soirées entre potes. Néanmoins, le second opus répare amplement cet oubli ; Soyez donc rassurés, fans du seul héros du domaine vidéo ludique à jouer au basket-ball avec son ventre en guise de balle.

Pour clore ce test complet de ce soft atypique, je dirai qu'il propose une aventure solo de qualité mais ne satisfera pas les casual-gamers avides de multijoueur. Ces derniers y retrouveront tout de même la dose de fun indispensable à leur survie, pas d'inquiétude.

Un premier épiosde supérieur au second en termes de profondeur, mais largement en dessous lorsqu'il s'agit de jeu à plusieurs.

Aucun commentaire sur cet article.