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[Test] Condemned 2 : Bloodshot
Posté par Naru le 08/04/08 à 20h32
Sorti le 2 décembre sur Xbox 360 et faisant partie du line up de la console lors de sa sortie en Europe, Condemned : Criminal Origins avait reçu de bonnes critiques que ce soit par la presse ou par les joueurs. Aujourd’hui, nous avons rendez-vous avec le second volet intitulé tout simplement Condemned 2 : Bloodshot, et on espère qu’il sera aussi convaincant que le précédent. Verdict !
L’aventure débute un an plus tard, toujours dans la ville de Metro City, cette ville fictive envahie par de dangereux psychopathes. On incarne une nouvelle fois Ethan Thomas, un agent du SCU (Serial Crime Unit) qui a bien changé depuis tout ce temps. En effet, après les évènements du premier épisode, notre homme semble au bord de la dépression. Il traîne dans les bars et picole, il n’a plus de quoi se payer un rasoir, ses yeux sont boursouflés par un manque flagrant de sommeil et il hallucine en voyant des démons partout autour de lui. Bref, son état est déplorable à tel point qu’on pourrait le considérer comme l’un de ces déséquilibrés qui traînent dans les ruelles sombres de la ville. N’ayant plus donné signe de vie à son agence qui le recherche désespérément, il erre seul et se bat contre lui-même. Heureusement, ses coéquipiers vont finir par le retrouver, ce qui va peut-être le remettre sur le droit chemin grâce à cette nouvelle enquête : résoudre plusieurs crimes dont les faits semblent lier aux évènements et à ce serial killer qu’il pourchassait il y a un an. Apparemment, le cauchemar ne semble pas près de s’arrêter pour notre ami.
La loi du plus fort
Si on se souvient bien, le premier volet nous plongeait au cœur d’une ville dans laquelle la population ne régnait que par de la violence gratuite. Les habitants avaient à chaque fois ce malin plaisir d’engager sans aucune raison des bagarres générales au quatre coins des rues et un désir profond de nous faire peur dans des lieux sombres et plutôt morbides. L’ambiance est à nouveau malsaine dans ce deuxième opus et les combats ont même gagné en brutalité. Les développeurs ont eu la bonne idée de mettre en place un système de combos assez sympathique. On pourra désormais enchaîner des coups de poing qui provoqueront beaucoup plus de dégâts si on ne se fait pas toucher ou si on contre au bon moment l’adversaire à l’aide des gâchettes L et R (les deux boutons maintenus serviront à la protection). Il sera aussi possible d’abattre certains détraqués en appuyant sur les gâchettes correspondantes lors des séquences en QTE. Pour finir, les ennemis qui seront au bout de rouleau s’agenouilleront pour attendre leur sentence finale et l’on pourra réaliser un coup fatal en les saisissant pour les éclater dans un élément du décor. Du bonheur pour les sadiques qui aiment faire souffrir leur vis-à-vis en faisant rentrer par exemple leur tête dans un poste de télévision. Ce nouveau système permet donc de varier notre manière de combattre et de rendre ces combats beaucoup plus attractifs et surtout d’une rare violence.
Evidemment, on aura toujours l’occasion d’utiliser diverses armes pour se défendre comme des tuyaux, des lunettes de toilettes, des boules de bowling, des portes de casiers, des briques, des gaines électriques ou encore des armes blanches comme des épées ou des haches. Des armes toutes aussi efficaces les unes que les autres sauf qu’elles dureront un certain temps avant de se briser et dans ces cas-là, autant en profiter pour les jeter sur les ennemis avant qu’elles ne soient inutilisables. On pourra aussi compter sur des armes à feu mais elles seront rares et très peu fournies en munitions. Il faut d’ailleurs savoir que ce ne sera pas évident de tirer parce qu’Ethan tremblera et pour soigner temporairement ce petit problème, quelques gorgées d’une bouteille d’alcool pourront y remédier.
SCU : Police scientifique
Outre ce nouveau système de combat, les développeurs ont également amélioré les enquêtes qui sont désormais bien plus intéressantes. En effet, il faudra à présent bien examiner les alentours de la pièce dans laquelle se trouve le cadavre pour récolter le plus d’indices crédibles possibles. On devra donc découvrir le sexe de l’individu ainsi que son identité en visualisant ses vêtements ou les objets trouvés autour de lui. Pour cela, il faudra sélectionner différents choix qui paraissent le plus plausible. On aura également plusieurs accessoires à notre disposition pour nous aider dans ce travail de recherche avec par exemple la lampe à UV bien utile pour faire apparaître le sang invisible à l’œil nu et l’appareil photo. Une fois que les preuves seront récoltées, il faudra les envoyer au QG afin d’identifier la victime. On aura même la possibilité de poser des questions générales afin d’en apprendre davantage sur le sujet. A la fin de l’enquête, une note allant de Nul à Parfait sera attribuée ce qui permettra de voir si le travail a été réalisé soigneusement ou au contraire négligemment. Cela permettra également d’obtenir quelques récompenses en fin de chapitre comme un poing américain pour frapper plus fort ou encore un gilet par balle pour être plus résistant aux tirs.
Du côté des graphismes, Condemned 2 : Bloodshot nous propose des environnements lugubres que notre lampe torche aura bien du mal à éclairer et il sera parfois difficile de se repérer pour progresser. Une progression qui se fera à la fois en pas de loup pour être prêt à éviter une éventuelle attaque de ces psychopathes qui n’hésiteront pas à nous prendre dans le dos, mais la progression pourra également se faire de manière plus rapide pour échapper à un ours polaire terrible par exemple. Sinon, on pourra aussi être un peu plus furtif pour surprendre, nous aussi, l’ennemi, ou s’esquiver d’un groupe de racailles qui se fout sur la tronche, histoire d’attendre qu’il y en ait moins. La bande son, sans être angoissante, jouera sur la panique avec un silence total dans les lieux fermés, mais cela ne nous empêchera pas d’entendre tout d’un coup de la respiration, des gens qui courent pour se cacher afin de mieux nous prendre par surprise. Une ambiance toujours aussi oppressante mais qui n’apportera pas de nouvelles sensations car ça reste dans la même veine que le premier.
Le jeu a été terminé avant d'être testé sur Xbox 360 par Naru. La vidéo a été réalisé par Bibi300. Ces articles proviennent de nos blogs respectifs.
- Graphismes : 16/20
Mis à part la tête du perso principal que je trouve sans personnalité, le jeu utilise le même moteur graphique que le premier donc ça reste agréable. Puis de toute façon, on aura pas vraiment l'occasion de visiter ces lieux obscurs.
- Gameplay : 15/20
Contrairement aux autres FPS, le gameplay est divisé en deux avec des phases de shoot et de bagarres brutales mais aussi des phases de recherches grâce à des enquêtes qui ont été grandement améliorées et qui sont plus sympas.
- Durée de vie : 14/20
Dans la ligné des FPS traditionnel avec une douzaine d'heures de jeu.
- Ambiance Sonore : 14/20
Si le jeu ne propose quasiment aucune musique, c'est surtout les petits sons qui nous mettront très vite sur le qui-vive à chaque fois qu'on entendra le moindre bruit suspect.
- Originalité : "quelques originalités sympas"
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Note Globale : 15/20
Le titre de Monolith Productions suit les traces de son prédécesseur en apportant son lot de nouveautés. Le nouveau système de combat est convaincant bien qu’il faudra un petit temps d’adaptation car ce n’est pas évident surtout lorsque c’est la première fois qu’on joue à Condemned. Les enquêtes ont, eux aussi, été améliorées avec beaucoup plus de richesse dans les possibilités de trouver les indices. Quant à l’ambiance, même si le jeu fait moins peur que le premier, une chose est sûr, restez quand même sur vos gardes car vous n’êtes pas prêt d’en sortir vivant facilement !
- Ambiance glauque
- Les enquêtes
- Les combos
- La prise en main du jeu
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