En exclusivité mondiale, je vous présente le tout nouveau concept du site! LA question de la semaine! ...
Trêve de plaisanterie.
Il est vrai que parfois, le joueur se retrouve face à des énigmes, à des anomalies de la vie, à des "Mévazy! Pourquoi tu beug après une heure de jeu sans point de sauvegarde?" ou parfois, des questionnements plus subtils.
Alors le vendredi soir sera le soir du coup de gueule, de la confrontation et de l'échange.
J'inaugure donc LA première question de la semaine avec :
"Pour qu'un jeu à licence soit correct et fun, faut-il que les producteurs de la licence foutent la paix aux développeurs?"
Je m'explique. Depuis les débuts du jeu vidéo, 9 jeux à licences sur 10 sont des Daubes. Et parfois, le miracle se produit, un jeu à licence sans grande ambition pointe le bout de son nez, comme "Alice au pays des Merveilles" sorti le 25 mars 2010 [sur Wii et PC] et il se trouve que ce jeu est, selon la majorité des critiques, une bonne surprise.
Et comme par hasard, les développeurs Français de chez "Étranges Libellules" ont dû se débrouiller seuls, sans l'aide de Tim Burton ou de la production.
Qu'en pensez-vous?
Posté par Smurff :
le 26/03/10 à 23:13
J'aime bien l'idée de ce nouveau rendez-vous :)
Pour répondre à la question de la semaine, je dirai que si les producteurs du film sont impliqués dans la conception du jeu, ça peut être une bonne chose car ils peuvent guider les développeurs pour que le jeu "colle" au mieux au film.
Mais c'est vrai qu'il faut que cette implication soit saine et modérée pour que les développeurs puissent faire leur métier et mettre à profit leur expérience dans la création de jeu. Le producteur du film doit donner les infos, guider, mais doit aussi rester à l'écoute des remarques et suggestion des développeurs... ça doit être une collaboration où chaque partie écoute l'autre; donc est-ce que le producteur doit "foutre la paix" au développeur ? non, mais il doit cependant lui laisser une certaine liberté de mouvement dans sa créativité :)
Posté par Loulou :
le 26/03/10 à 23:36
Ce qui m'a surtout étonné dans "Alice au pays des Merveilles", c'est qu'apparemment, Tim Burton n'a pas voulu mettre son nez dans le développement, ni même aider "Étranges Libellules" parce qu'apparemment, il n'aime pas les jeux vidéo. Les développeurs ont dû se débrouiller tout seuls.
Posté par Basterd :
le 30/03/10 à 09:49
Salut à toutes et tous, vla un p'tit nouveau!
Moi je prendrai l'exemple des tentatives de jeux stargate qui n'ont jamais rien donné de concluant. Et de ce fait je pense que le problème, c'est que les licences veulent faire du produit une pub plus qu'un véritable jeux. Parfois aussi, avec le temps, la licence ayant tellement de fan, plusieurs éditions du jeux sortent et se "jeuxvideotisent", je prendrai pour exemple les Star Wars. Alors à mon avis c'est plus une question marketing que artistique.
Posté par Smurff :
le 30/03/10 à 15:40
Salut Basterd et bienvenue =)
C'est clair que quand les suites se suivent et se ressemblent, l'aspect artistique en prend un coup; on a alors trouvé un filon qu'on exploite.
Mais pour prendre un contre exemple qui m'avait frappé à l'époque : King Kong ! si je me rappelle bien, le jeu avait été créé en collaboration étroite avec l'équipe du film et au final il était quand même super bien foutu. Mais je suis d'accord sur le fait que c'est loin d'être une majorité... arf.